L’auteur Sarah Kingsbury partage un nouvelle approche de gestion intégrée pour mieux évaluer les effets et les risques des espèces aquatiques envahissantes sur le saumon de l’Atlantique en Nouvelle-Écosse, au Canada.
Les espèces envahissantes ont joué un rôle clé dans l’extinction de 60% des plantes et des animaux de la Terre comme l’a rapporté l’IPBES en 2023. Bien que toutes les espèces exotiques introduites dans de nouveaux habitats ne deviennent pas problématiques (ni ne soient même capables d’établir des populations reproductrices à lengthy terme), les espèces qui s’établissent et provoquent des impacts négatifs peuvent affecter les écosystèmes et les espèces indigènes. Ils peuvent également avoir des conséquences néfastes sur les populations, provoquant une insécurité alimentaire, transmettant des maladies et endommageant les infrastructures.
Au Canada, notre identité nationale est intrinsèquement liée à la nature, en particulier pour les peuples autochtones, les communautés côtières et les communautés rurales. Il est donc extrêmement essential de limiter les impacts des espèces envahissantes sur la biodiversité canadienne. Cependant, il n’est pas toujours clair remark, où et quelles espèces envahissantes affectent la biodiversité.
La gestion des espèces envahissantes devient encore plus difficile lorsqu’on tente de conserver des espèces vulnérables soumises à de multiples menaces ou pressions, et nous n’avons souvent pas une idée complète de l’endroit où se situent les pressions et de ce qui se passe lorsque l’on additionne toutes les pressions. De plus, l’ampleur de chaque pression n’est pas uniforme dans l’ensemble du paysage. Certaines zones peuvent avoir plus ou moins d’activités d’exploitation forestière, ou davantage d’espèces envahissantes qui affectent les espèces préoccupantes en matière de conservation.
Alors, remark pouvons-nous rassembler tous ces fils pour tisser un plan de conservation de la biodiversité ? et sur quelles espèces testons-nous la théorie ?
Cas check : Saumon atlantique en Nouvelle-Écosse
Notre idée était d’élaborer un plan de gestion intégré pour informer les espèces aquatiques envahissantes (EAE) et le saumon atlantique (Salmo Salar) gestion en Nouvelle-Écosse, Canada.
Le saumon de l’Atlantique est un poisson emblématique du Canada atlantique et, bien qu’historiquement tous les réseaux fluviaux de la Nouvelle-Écosse soient « adaptés » au saumon de l’Atlantique, ils disparaissent lentement de certaines zones. Pourquoi? Il existe de nombreuses raisons et pressions potentielles, mais il est difficile d’allouer des ressources pour comprendre et gérer efficacement leurs impacts. Le déploiement stratégique de ressources limitées exige que les gestionnaires prennent en compte les besoins de conservation dans une approche holistique, intégrée et basée sur les écosystèmes.
L’intégration
Notre approche de gestion intégrée prend en compte les espèces, les websites et les sentiers, ainsi que leurs intersections. Pour replacer cela dans le contexte de notre étude, nous avons d’abord identifié le nombre, les varieties et la répartition des EAE avant de quantifier le risque que chaque EAE affecte le saumon de l’Atlantique. Nous avons ensuite développé une matrice de gestion combinant le degré de risque avec leur répartition relative (stade d’invasion dans notre étude) pour suggérer ce qui pourrait être fait pour gérer chaque AIS.
Ensuite, nous avons prédit toutes les zones du bassin hydrographique des Appalaches orientales qui étaient propices au saumon atlantique afin d’examiner de plus près les pressions qui sont le plus souvent associées à leur présence ou à leur absence, et d’avoir un aperçu de ce qui pourrait avoir un affect sur les populations.
Pour gérer les changements d’ampleur de la pression sur le paysage, nous avons visualisé les attributs positifs et négatifs de l’habitat (par exemple positifs : parcs, zones protégées ; négatifs : AIS abondantes, réchauffement plus élevé prévu des rivières) dans des parcelles de fleurs, similaires à celles utilisées pour Indice de santé des océans, pour comparer la quantité et le kind de pressions dans chaque bassin versant principal de la Nouvelle-Écosse. Cela nous a permis d’identifier les websites présentant le plus d’avantages pour le saumon atlantique.
Enfin, nous avons quantifié la quantité, le kind et le risque de vecteurs, tels que la navigation de plaisance ou la pêche, qui pourraient conduire à l’introduction des EAE.
Nos découvertes
Nous avons constaté que le saumon atlantique était le plus touché par les pressions, notamment celles liées aux espèces aquatiques envahissantes, qui modifiaient la qualité physique de l’habitat. En ce qui concerne les EAE, nous devrions donner la priorité à la prévention de l’introduction d’espèces qui modifient la construction et la qualité de l’habitat (c.-à-d. les ingénieurs des écosystèmes) dans les habitats de grande valeur du saumon atlantique. Par conséquent, le contrôle des vecteurs associés à l’introduction d’ingénieurs écosystémiques devrait également être une priorité, en particulier dans les zones existantes présentant une meilleure qualité d’habitat.
En termes de conservation, la query se pose toujours de savoir si nous déployons les ressources vers les populations de poissons qui en ont le plus besoin (c’est-à-dire les plus épuisées et menacées) ou vers les populations les plus saines qui pourraient avoir plus de possibilities de survivre. Ce que nous présentons dans cette étude est une approche « où est le meilleur rapport qualité-prix ? ». Il est sure que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour chaque bassin versant, mais ce projet donne une idée de l’endroit où ces recherches pourraient commencer.
Lisez entièrement l’article: « Un nouvel outil pour établir les priorités de gestion de la biodiversité adapté de la gestion des espèces aquatiques envahissantes : un projet pilote utilisant le saumon de l’Atlantique (Salmo salar) en Nouvelle-Écosse, Canada” dans Options et preuves écologiques.