Meijie Xi et Weile Chen de l’Université du Zhejiang, en Chine, discutent de leur article : L’humidité du sol influe sur l’effet de l’allocation souterraine du carbone par les plantes sur la décomposition de la litière de racines dans une forêt subtropicale
Les forêts sont des alliées essentielles dans la lutte contre le changement climatique automotive elles constituent d’importants puits de carbone. Pourtant, le carbone stocké dans les forêts est instable, maintenu par des interactions complexes entre les processus aériens et souterrains. Que se passe-t-il lorsque cette connexion aérienne est interrompue ? Nous avons étudié remark le fait de couper l’allocation du photosynthate aux racines affect la décomposition des feuilles et des racines dans une forêt subtropicale et avons découvert que l’humidité du sol joue un rôle étonnamment central.
Perturber le flux de carbone : une nouvelle approche
Les arbres canalisent une quantité substantielle de leur carbone sous terre pour soutenir les racines et les champignons mycorhiziens symbiotiques, alimentant ainsi les processus vitaux du sol comme la décomposition des litières. Ce processus non seulement recycle les nutriments, mais régule également la libération de carbone dans l’atmosphère.
Pour simuler les perturbations du flux de carbone souterrain, nous avons utilisé une méthode précise appelée annelage des racines de transport. En supprimant une nice part de phloème des racines des principaux arbres, nous avons stoppé le transport du carbone vers les racines distales absorbantes et leurs champignons associés, tout en préservant le débit d’eau à court docket terme. Cela nous a permis d’isoler les effets de la perturbation du carbone sur la décomposition des déchets sans introduire d’autres variables. Nous avons ensuite mesuré la réaction des taux de décomposition de la litière de feuilles et de racines dans différentes situations d’humidité du sol.
L’humidité du sol : le facteur clé
1. Nos résultats ont révélé des réponses distinctes à la décomposition des feuilles et des racines :
La décomposition des déchets de feuilles a globalement ralenti, reflétant la disponibilité réduite des apports de carbone dont dépendent les organismes décomposeurs.
La décomposition de la litière de racines a montré des schémas contrastés, s’accélérant dans les sols secs mais ralentissant dans les sols plus humides.
2. L’humidité du sol peut déterminer si les microbes dépendent des exsudats de racines ou de la litière comme principale supply de carbone, ce qui à son tour façonne la dynamique de décomposition.
Dans les sols secs, les racines libèrent davantage d’exsudats riches en carbone – une « restauration rapide microbienne ». Lorsque cet approvisionnement est interrompu par l’annélation, les microbes se tournent vers des déchets plus résistants, accélérant ainsi leur décomposition.
Dans les sols humides, les racines libèrent moins d’exsudats et les microbes dépendent de la litière pour leur carbone. Dans ce scénario, de petites quantités d’exsudats agissent comme des catalyseurs, renforçant l’activité microbienne dans un phénomène connu sous le nom d’« effet d’amorçage ». L’annelage arrête cet effet catalytique, ralentissant la décomposition.
Pourquoi c’est vital
Ces résultats soulignent l’significance de facteurs environnementaux tels que l’humidité du sol dans la manière dont les forêts réagissent aux perturbations. Bien qu’une grande consideration ait été accordée au rôle des espèces d’arbres ou des partenaires fongiques dans la décomposition, notre étude souligne la nécessité de prendre également en compte les situations locales du sol.
Les perturbations naturelles et d’origine humaine, telles que les herbivores, les maladies, les chablis par le vent et l’exploitation forestière, perturbent de plus en plus la photosynthèse à l’échelle régionale et mondiale, réduisant ainsi l’allocation de carbone souterraine. À mesure que le changement climatique s’intensifie, avec des précipitations plus irrégulières et des sécheresses prolongées, il devient essentiel de comprendre remark l’interplay entre l’allocation du carbone et l’humidité du sol façonne les processus souterrains. Les forêts conserveront-elles leur rôle de puits de carbone, ou pourraient-elles devenir des sources de carbone ? Nos résultats offrent des informations précieuses pour éclairer les prévisions et orienter les stratégies d’atténuation de ces changements potentiels.
Regarder vers l’avenir
Cette étude nous rappelle les complexités cachées sous nos pieds et leur significance dans le maintien des écosystèmes forestiers. Cela appelle également à des recherches plus approfondies sur l’affect de la variabilité locale des sols sur le cycle et la décomposition du carbone. En faisant progresser ces connaissances, nous pouvons mieux protéger les forêts et les companies essentiels de stabilisation du climat qu’elles fournissent.