Nous sommes heureux d’accueillir le Dr Kim McConkey de Nouvelle-Zélande, travaillant désormais de manière indépendante et basée en Inde, au sein du comité de rédaction d’Oikos. Pour en savoir plus sur lui, lisez notre interview ci-dessous !
Website net: https://www.researchgate.web/profile/Kim-Mcconkey
Quel est votre principal axe de recherche en ce second ?
Je suis fasciné par les mammifères (de toutes formes et tailles) et je m’intéresse particulièrement à comprendre les rôles qu’ils jouent dans le maintien des écosystèmes. Mes recherches depuis de nombreuses années portent sur la dispersion et la prédation des graines, en mettant l’accent sur les mammifères. Pour le second, je m’intéresse à la mégafaune (éléphants, rhinocéros et bovidés) et aux porcs-épics, mais mon consideration sur des taxons particuliers change à mesure que je comprends un groupe et que je constate des lacunes dans nos connaissances sur d’autres. En fin de compte, mon objectif est de comprendre les interactions plantes-mammifères au niveau des communautés et à travers les écosystèmes qui varient en abondance relative de différents taxons.
Pouvez-vous décrire votre parcours de chercheur ?
Originaire de Nouvelle-Zélande, je me suis intéressé aux forêts tropicales asiatiques après une visite juste avant de commencer mes études de premier cycle. Après avoir obtenu mon diplôme en Nouvelle-Zélande, je suis retourné en Indonésie pour collecter des données sur les gibbons et la dispersion des graines pour mon doctorat à l’Université de Cambridge. Après un postdoctorant basé aux Tonga pour déterminer remark l’abondance des chauves-souris affectait leur rôle de dispersion des graines, je suis retourné en Asie tropicale. Je suis ici depuis plus de 20 ans et j’étudie les interactions en Thaïlande, en Malaisie, en Inde et en Indonésie. En raison d’engagements familiaux, j’ai travaillé de manière indépendante pendant cette période, mais j’aide les étudiants chaque fois que je le peux. Je suis basé à Hyderabad, en Inde.
Remark se fait-il que vous soyez devenu scientifique en écologie ?
Les interactions écologiques qui maintiennent les écosystèmes m’intriguent – bien plus que des taxons ou des systèmes individuels. Heureusement (et grâce aux conseils de mes camarades étudiants), j’ai décidé d’étudier la dispersion des graines pour mon doctorat, et j’ai vite réalisé que j’étais bien plus intéressé par les résultats des interactions plantes-gibbons que j’observais que par les gibbons eux-mêmes !
Que fais-tu quand tu ne travailles pas ?
Même si mes deux fils ont récemment quitté la maison, ils m’occupent toujours beaucoup. Sur la picture avec le bébé éléphant, je discute des devoirs de mon fils, après une journée dans la forêt. À la maison, nous avons quatre chiens qui nous occupent et deux chevaux qui occupent nos week-ends.
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