Je regarde Linoleum Snopes de l’autre côté du filet, le détestant. « Il ne rebondit pas correctement », dis-je. « Il ne rebondit presque pas du tout. »
Il look at la ligne de service à ses pieds, furieux. Le soleil est chaud.
Il ne rebondit pas correctement.
« Huit-trois-un, dit-il. Tu ferais mieux de reculer un peu. »
Je ne bouge pas. Je regarde Varse, mon partenaire, et je le mets au défi de me commander. Il ne le fait pas.
Lin frappe fort, comme s’il battait un tapis, comme s’il était en colère mais ne pouvait rien dire. La balle grossit et arrive vers moi. Je lève la raquette sans réfléchir et la balle rebondit sur le filet et attrape Rayleen Butters dans son ventre rose et mou, juste en dessous du nœud qu’elle a noué dans son chemisier pour montrer son ventre.
« Il faut le laisser rebondir », dit Lin, sa voix pressante, féroce. « La règle des deux rebonds. »
« Il ne rebondit pas », dis-je. « J’ai vu des cow-flops avec plus de rebond. »
Rayleen se penche comme si elle avait reçu une balle, au ras du sol, gémissant mais faisant consideration à ne pas salir son petit costume de tennis blanc.
Varse trotte comme un chien battu jusqu’au filet. « Tout va bien ? » dit-il à Rayleen.
« Bien sûr qu’elle va bien », dis-je. « Elle a plus de viande sur elle que toi. »
Lin aide Rayleen à se relever comme s’il soulevait une tasse en porcelaine. « Huit-trois-deux », dit-il, furieux. « Ton service », lui dit-il. Il lui have a tendency la balle comme si c’était un secret entre eux.
Rayleen se pavane sur la ligne de service, mais ses muscle groups épais des épaules roulent comme ceux d’une mule de travail sous sa tenue de tennis étriquée. Elle se recroqueville magnifiquement sous le soleil brûlant pendant un prompt, puis se jette de tout son être dans la balle de pickleball têtue et indolente. Elle franchit le filet plus vite qu’un coup de fusil et envoie Varse déraper sur le côté comme une punaise d’eau.
« Neuf-trois-deux », crie Lin. Il a envie de tapoter Rayleen sur son gros derrière mou, mais il garde ses mains à la maison, faisant tourner sa raquette. Il va chercher la balle et la lui lance, inoffensive, indifférente.
« Il faut le laisser rebondir », dit-il en essayant de me regarder droit dans les yeux. « Et il faut que tu recules. Tu es debout dans la delicacies. »
Je pose ma essential sur ma hanche et recule un peu. De l’autre, je lui fais un doigt d’honneur. Je regarde Varse de travers, le défiant de me commander.
Rayleen se penche vers son prochain service et envoie la balle siffler à côté de mon oreille, hors des limites. Elle me sourit en silence.
« Vous servez tous », dit Lin. Il me lance la balle par en dessous, comme s’il ne voulait rien déclencher. La balle se courbe en une parabole paresseuse dans l’air lourd et somnolent. Je la laisse me frapper au milieu et ne fais rien d’autre que de la botter latéralement vers Varse. Il donne un coup de patte penaud à la terre jaune impassible que lui et Lin ont ratissée pour créer ce terrain minable.
« Vous servez tous », dit-il en me le renvoyant. « Ne faites rien pour tourmenter Rayleen. » Il s’avance en rampant vers elle pendant que je recule vers la ligne de service.
Le soleil est chaud. La balle pèse dans ma essential comme un cadavre. J’essaie de la faire rebondir dans la terre mais elle ne rebondit pas. Je la lance en l’air et je fais tourner la raquette comme si je lançais une fourche dans la petite tenue de tennis blanche de Rayleen Butters. Varse est touché en plein dans le bas du dos et l’abat comme un bœuf dans un abattoir.
Rayleen trotte vers le filet comme si elle pensait sauter par-dessus, puis se précipite autour et se place au-dessus de Varse, lui permettant de jeter un œil sous sa jupe. « C’est comme se faire une zébrure », dit-elle.
Varse ne bouge pas, comme s’il ne pouvait pas, comme s’il était cloué à la terre chaude, sauvage et vertigineuse.
« Trois-neuf-deux », dit Lin. « Toi, Varse », hurle-t-il, furieux, implacable, « ton service ».
« Nous donnons », dis-je. « Je ne veux plus jouer. »
« Tu ne peux pas abandonner », dit Lin. « Le match est à onze. » Il se dirige néanmoins vers Rayleen, comme s’il n’allait pas la laisser s’enfuir.
« Passe-moi cette balle », dis-je à Rayleen. Elle la lâche immédiatement et me la lance sous le filet. Je l’attrape sous mon talon et l’écrase.
« Ça ne rebondit pas », dis-je.