Shao-peng Li et Bingwei Lv, East China Regular College, discutent de leur article : Récupération de la diversité multidimensionnelle suite à l’élimination des espèces envahissantes : rôles de la colonisation, de l’extinction et des changements d’abondance.
Arrière-plan
L’invasion végétale constitue un défi écologique mondial et les espèces envahissantes supplantent souvent les plantes indigènes, entraînant une perte de biodiversité et une perturbation des fonctions des écosystèmes. Éliminer ces envahisseurs indésirables est une stratégie courante pour aider les communautés autochtones à se rétablir. Les écologistes espèrent que lorsque les plantes envahissantes seront expulsées, la biodiversité indigène rebondira. Mais que se passe-t-il réellement une fois les espèces envahissantes éliminées ? Le rétablissement dépend non seulement du nombre d’espèces gagnées ou perdues, mais également des espèces qui colonisent, de celles qui disparaissent, ainsi que de l’abondance relative des espèces restantes. Comprendre ces dynamiques est essential pour prédire si les efforts de suppression réussiront et pour concevoir des stratégies favorisant la restauration écologique à lengthy terme.
Ce que nous avons fait
Nous avons mis en place une expérience de trois ans sur le terrain dans un vieux champ subtropical envahi par des plantes envahissantes (notamment la verge d’or du Canada, Solidago canadien). Plutôt qu’une approche tout ou rien, nous avons appliqué quatre traitements de suppression différents : aucune suppression, suppression des envahisseurs non dominants, suppression de l’envahisseur dominant et suppression de tous les envahisseurs. Chaque été, nous avons enregistré la couverture végétale pour suivre quelles espèces sont apparues, lesquelles ont disparu et remark les espèces restantes ont évolué dans leur couverture relative. Fondamentalement, nous avons suivi plusieurs facettes de la biodiversité au fil du temps, notamment la diversité taxonomique (combien d’espèces), la diversité phylogénétique (remark les espèces sont liées dans l’arbre de vie) et la diversité fonctionnelle (remark les espèces diffèrent par leurs traits fonctionnels). Cette approche multidimensionnelle nous a donné une picture riche de la façon dont la communauté s’est assemblée après le retrait.

Ce que nous avons trouvé
La bonne nouvelle est que la suppression des plantes envahissantes a effectivement favorisé le rétablissement de la diversité des communautés, mais l’histoire va bien au-delà du easy achieve d’espèces. Même si la nouvelle colonisation et la réduction des extinctions locales ont toutes deux contribué au rétablissement, les signaux les plus forts provenaient de changements dans la répartition de l’abondance des espèces. Après l’élimination des envahisseurs, la répartition de l’abondance entre les espèces est devenue plus équilibrée. Il est frappant de constater que les espèces dont la dominance a augmenté n’étaient pas des mother and father proches présentant des traits similaires, mais plutôt des espèces éloignées et fonctionnellement distinctes. Ce remaniement des gagnants a conduit à une augmentation substantielle de la diversité phylogénétique et fonctionnelle. Par conséquent, les changements dans l’abondance relative, souvent négligés, se sont révélés être un mécanisme clé du rétablissement de la diversité. En fait, les changements d’abondance peuvent servir d’indicateur précoce et wise du succès de la restauration, souvent plus informatif que le easy décompte des espèces gagnées ou perdues.

Ce que cela signifie
La gestion des espèces envahissantes est souvent un lengthy fight, mais nos résultats sont porteurs d’espoir. L’élimination des envahisseurs permet non seulement le retour des espèces indigènes ; cela aide également la communauté restante à se réassembler, favorisant collectivement le rétablissement de la diversité phylogénétique et fonctionnelle. En intégrant les positive factors, les pertes et les changements d’abondance des espèces, notre étude fournit un cadre complet pour suivre la dynamique de la biodiversité au fil du temps. Cela montre que la restauration ne concerne pas seulement le retour ou la disparition des espèces, mais également la manière dont la communauté se réorganise. En prêtant consideration aux premiers signes de rétablissement, tels que les varieties d’espèces qui augmentent ou diminuent en abondance, nous pouvons orienter des interventions plus efficaces sur la voie d’un écosystème prospère.