Peter Thompson explique remark, aux côtés de ses collègues, la répartition spatiale et les interactions des grizzlis (Ursus arctos), les loups gris (Chien lupus), et les humains vivant dans le centre des montagnes Rocheuses canadiennes ont été surveillés et évalués leur dernière étude.
Loisirs humains et faune
La vallée de la rivière Bow, en Alberta, au Canada, est un haut lieu mondial des loisirs de plein air, attirant chaque année des thousands and thousands de visiteurs venus profiter des paysages spectaculaires des parcs de montagne voisins. Les visites et les loisirs de plein air ont explosé dans les parcs provinciaux et nationaux de la vallée de la Bow et à proximité. Cette région est de renommée mondiale pour sa beauté ainsi que pour ses possibilités de randonnée, de VTT, d’escalade, de ski et de nombreuses autres activités récréatives.
Les visiteurs et les habitants utilisent de plus en plus les sentiers de la vallée de la Bow, dont beaucoup ont été construits par les utilisateurs sans planification ni autorisation des gestionnaires fonciers locaux. En profitant de ces sentiers, les amateurs ne réalisent peut-être pas qu’ils interrompent les déplacements et la sécurité de l’habitat d’un giant éventail d’animaux sauvages, notamment des ours, des loups, des couguars et d’autres espèces méfiantes qui doivent naviguer dans un labyrinthe de plus en plus intense de loisirs de plein air, de modification de l’habitat et d’activité humaine. développement. Les grands ongulés, notamment l’orignal, le wapiti et le cerf, doivent également s’adapter à la fois aux humains et à leurs infrastructures.
Il y a quelques centaines d’années à peine, la vallée de la Bow était très différente de ce qu’elle est aujourd’hui. Cette vallée est-ouest relie les prairies à la ligne de partage des eaux continentales, offrant à la faune un répit sur le terrain accidenté et drainant l’énergie des pentes des montagnes Rocheuses. Les mêmes avantages de voyage ont attiré les colons européens vers la vallée de la Bow comme voie d’accès idéale vers la côte ouest. Depuis plus de 100 ans, la vallée a accueilli des mouvements humains industriels, d’abord by way of la ligne principale du chemin de fer Canadien Pacifique, puis by way of la route transcanadienne qui traverse le pays. Le développement industriel et urbain associé a détruit une grande partie de l’habitat naturel au fond de la vallée, poussant la faune sauvage hors des zones les plus écologiquement productives.
L’étude
La conservation d’une communauté complète d’espèces montagnardes dans la vallée de la Bow ainsi que des processus écologiques dont elles dépendent nécessite de plus en plus d’informations sur la façon dont les loisirs humains – et pas seulement les infrastructures humaines – modifient l’utilisation par d’autres espèces, en particulier par les carnivores méfiants. Même lorsque des zones naturelles se trouvent dans des parcs nationaux ou sont désignées comme corridors fauniques ou parcelles d’habitat essentiel, il y a peu ou pas de limites à la densité de l’utilisation récréative par les gens. Gérer cette utilisation afin que les humains et la faune puissent coexister dans ce paysage dans le futur nécessite des méthodes quantitatives pour mesurer les effets de la présence humaine sur d’autres espèces, en particulier les plus méfiants des grands mammifères : les grizzlis et les loups.
À l’aide de plus d’un millier de pièges photographiques, nous avons constaté que les loisirs humains sur les sentiers chassent les grizzlis et les loups de leurs habitats naturels, même lorsque les sentiers se trouvent à des centaines de mètres. Les pièges photographiques photographient automatiquement tout ce qui passe devant eux, ce qui en fait l’un des outils de surveillance les plus efficaces pour les biologistes étudiant les grands mammifères. Nos pièges photographiques ont détecté des grizzlis et des loups des dizaines de milliers de fois chacun et nous avons comparé leurs schémas de détection aux détections de récréatifs humains (dont plus d’un million ont été photographiés).
Résultats
Nos résultats montrent que les taux de détection des grizzlis et des loups ont diminué avec les caméras comportant davantage de détections humaines, mais également avec les caméras situées à proximité d’autres sentiers très fréquentés. À l’aide de modèles statistiques, nous avons pu quantifier la power exacte de cette interplay, les effets de perturbation les plus forts se produisant dans un rayon de 300 m pour les grizzlis et de 600 m pour les loups. En d’autres termes, les sentiers récréatifs très fréquentés de la vallée de la Bow diminuent la qualité de plus d’un demi-kilomètre de l’habitat environnant de certaines espèces.
Nos résultats éclairent la voie à suivre pour parvenir à la coexistence entre les humains et la faune dans la vallée de la Bow. Nous avons appris que les grands carnivores ont besoin d’espace loin des sentiers récréatifs très fréquentés pour se déplacer à travers leurs vastes chaînes de montagnes. Notre travail identifie des seuils et des cibles spécifiques qui peuvent être intégrés aux efforts de planification de l’utilisation des terres, ce qui peut permettre de rediriger les sentiers suffisamment loin des habitats fauniques de haute qualité.
Il souligne également l’significance du comportement humain dans la conservation de la faune, et nous espérons que toute personne intéressée à visiter la vallée de la Bow comprendra l’significance de suivre les règles et réglementations associées aux loisirs dans les zones naturelles. Nous croyons que la vallée de la Bow a de la place pour les humains, les ours, les loups et bien plus encore, mais nous devons tous travailler ensemble pour créer un paysage qui rend la coexistence doable.
Lire l’article complet, « L’intégration de l’utilisation des sentiers humains dans les paysages montagnards révèle de plus grandes zones d’affect humaine pour les carnivores méfiants » dans Journal d’écologie appliquée.