RÉSUMÉ
Aucun organisme n’existe sans interagir avec d’autres espèces coexistantes, et pour assurer le maintien de telles interactions, les espèces peuvent changer de partenaire dans l’espace et dans le temps. Pour prédire les modèles de répartition et de conservation de la biodiversité ainsi que leurs variations dans un monde en constante évolution, nous devons progresser dans la compréhension des interactions entre les espèces à travers les paysages et au fil du temps. Cependant, la plupart des recherches ont généralement traité les réseaux d’interplay comme des entités statiques, et rares sont celles qui ont analysé simultanément les dynamiques spatiales et temporelles. Dans cette étude, nous examinons la variation des interactions plantes-pollinisateurs dans l’espace (3 habitats) et dans le temps (cinq saisons) en utilisant une approche de réseau multicouche (constituée de plusieurs réseaux, par exemple dans le réseau spatial multicouche, chaque réseau fait référence à un kind d’habitat. ) pour mieux comprendre la dynamique des communautés naturelles.
Nous avons constaté que la composition des espèces variait davantage à l’échelle temporelle qu’à l’échelle spatiale, principalement en raison de différences dans la phénologie de la floraison, tandis que les interactions variaient davantage à l’échelle spatiale, ce qui pourrait être attribué à la fois aux facteurs biotiques (par exemple, la richesse en espèces) et abiotiques (par exemple, les caractéristiques du website). et l’utilisation des terres) les différences entre les habitats. Cette découverte suggère que les pollinisateurs adaptent leurs interactions en fonction des ressources disponibles. Fait intéressant, nous avons constaté que le rôle des espèces de pollinisateurs varie spatialement et temporellement en partie en fonction de leur abondance, alors que le rôle des espèces végétales est plus essential spatialement que temporellement et varie en fonction de la densité des fleurs.
Dans l’ensemble, notre étude démontre remark la prise en compte de la variation spatio-temporelle des interactions plantes-pollinisateurs peut améliorer notre compréhension de la construction des communautés et des facteurs qui déterminent la variation. Notre approche en réseau multicouche met en évidence la nature hautement dynamique des interactions plantes-pollinisateurs et la possibilité pour les espèces de changer de partenaire dans l’espace et dans le temps. Cependant, il est essential de noter que les espèces peuvent avoir du mal à trouver de nouveaux partenaires d’interplay lorsque les ressources sont rares, notamment en dehors de la saison de floraison et dans les habitats perturbés par l’homme. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les conséquences écologiques des changements de partenaires.
#OpenAccess
S. Hervías-Parejo1,2, P. Colom1, R. Beltrán1, PE Serra1, S. Pons3, V. Mesquida1 et A. Traveset1
1Institut Méditerranéen d’Etudes Avancées (IMEDEA, UIB-CSIC), Esporles 07190 Majorque, Îles Baléares, Espagne. 2 Centre d’Ecologie Fonctionnelle (CFE-UC), Département des Sciences de la Vie, Univ. de Coimbra, Calçada Martim de Freitas, Coimbra, Portugal. 3Institut Menorquí d’Estudis (IME), Minorque, Îles Baléares, Espagne.
Auteur correspondant : S. Hervías-Parejo (shparejo (à) gmail (level) com)
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