Avez-vous déjà été dans une chambre d’hôtel avec votre conjoint et vos enfants, niché dans cet espace liminal, appréciant le sentiment que personne ne pourrait vous trouver (et espérant en quelque sorte que personne ne le ferait jamais), et pensé en vous-même : « C’est tout ce dont j’ai besoin au monde » ?
Au cours des dernières décennies, on a déploré la dissolution de la famille élargie – le fait que la plupart des gens ne vivent plus à proximité de leurs grands-parents, oncles, tantes, cousins, and so on. Il s’agit en effet d’une perte. Pourtant, en faisant cette lamentation, il est doable de perdre de vue à quel level la famille nucléaire ou atomique est réellement brillante. En effet, c’est en partie grâce à sa luminescence autonome que nous n’avons pas lutté plus dur pour préserver un réseau familial plus massive. Même si la famille élargie s’y ajoute, la famille atomique n’est pas elle-même appauvrie.
Les {couples} mother and father + leurs enfants forment les plus petites unités intergénérationnelles de la société. Ce qu’Edmund Burke appelait des « petits pelotons ».
Et à quel level ces petites troupes sont vraiment utiles.
Agile et cell, lorsque la merde frappe le ventilateur (comme, par exemple, pendant une pandémie), la famille atomique peut se contracter en une unité autonome, prête à naviguer.
Indépendante et idiosyncrasique, lorsque les voies de la société semblent obsolètes, stupides et erronées, la famille atomique peut cultiver sa propre tradition distinctive, celle du nous contre le monde.
Sûre et protectrice, lorsque la vie dans les tranchées s’épuise, la famille atomique peut devenir le lobby autour duquel se rallient les esprits.
Chaleureuse et soudée, lorsque le monde semble froid et indifférent, la famille atomique peut être un refuge d’affections comptées.
Saluons donc ces joyeuses bandes de compatriotes.
Tous saluent ces gangs voyous de copains de bataille.
Tous saluent ces équipages qui tiennent bon quand tout s’écroule.
Saluons tous nos petits pelotons.