Vit Latzel (@LatzelV; @IBOTCZ; @popecolIBOT)Institut de botanique de l’Académie tchèque des sciences, discute de son article : Les effets transgénérationnels des mycorhizes sont plus forts chez les descendants sexués que chez les descendants clonaux de Fragaria vesca et sont en partie adaptatifs

Arrière-plan
Les plantes ont une grande capacité à adapter leur phénotype à l’environnement, non seulement au cours de leur vie, mais aussi au fil des générations. Cette capacité, connue sous le nom d’effets transgénérationnels (ETG), permet aux plantes mères de transmettre des informations sur leur environnement à leur progéniture, presque comme un code de triche de survie. Cette « mémoire environnementale » peut aider les générations futures à savoir à quoi s’attendre et remark y faire face.
La plupart des études sur la TGE se sont concentrées sur la replica sexuée, où les plantes produisent des graines grâce à la fusion de gamètes. Mais de nombreuses plantes, comme les fraises, se reproduisent également de manière asexuée en utilisant des tubercules, des stolons ou d’autres constructions, pour produire des clones qui sont des copies génétiques du dad or mum. Bien que la replica clonale chez les plantes soit très courante dans la nature, peu de recherches ont été menées pour comparer le fonctionnement de la TGE dans ces deux varieties de replica.
Une autre lacune importante dans la recherche concerne la manière dont les interactions biotiques, en plus des facteurs abiotiques comme la disponibilité des nutriments et de l’eau, influencent la TGE. Par exemple, les champignons mycorhiziens forment des partenariats avec les racines des plantes, les aidant à absorber les nutriments, en particulier lorsque le phosphore est uncommon. Ces champignons peuvent rendre les plantes plus grandes, plus résistantes et plus aptes à gérer le stress. Il est donc doable qu’ils puissent avoir un influence sur le fonctionnement de la TGE dans la replica clonale et sexuée, mais personne n’avait vraiment étudié cette query jusqu’à présent.
Notre étude
Nous voulions étudier remark les champignons mycorhiziens affectent la prochaine génération clonale et sexuée de crops de fraises sauvages (Fragaria vesca). Pour ce faire, nous avons utilisé une lignée consanguine de F. vesca où la progéniture sexuelle clonale et autofécondée étaient génétiquement identiques, ce qui en faisait un modèle parfait pour notre comparaison.

Dans une expérience en serre, nous avons cultivé des plantes mères avec différentes combinaisons de champignons mycorhiziens et de niveaux de phosphore. Ensuite, nous avons fait pousser leur progéniture clonale et sexuée dans des environnements qui correspondaient ou étaient différents de ceux des dad and mom. Cette configuration nous a permis de voir remark ces champignons et la disponibilité du phosphore affectaient la génération suivante.

Ce que nous avons trouvé
- Les bienfaits des mycorhizes dépendent du phosphore:Les champignons mycorhiziens ont aidé les plantes à mieux pousser lorsque le phosphore était faible, mais ces avantages ont disparu lorsque le phosphore était élevé. Nous avons appris que l’influence des champignons dépend en réalité de la disponibilité des nutriments.
- Effets plus marqués sur la progéniture sexuée:Nous avons constaté que les TGE des mycorhizes étaient généralement plus fortes chez les descendants sexués que chez les descendants clonaux. Cela suggère que la replica sexuée pourrait être plus efficace pour capturer les avantages (ou éviter les inconvénients) des interactions fongiques passées.
- TGE adaptatif dans des circumstances stressantes:Dans des circumstances difficiles, où les associations mycorhiziennes n’étaient pas très utiles (comme en cas de forte teneur en phosphore), les descendants sexués ont pu diminuer leur interplay avec les champignons si leurs dad and mom avaient rencontré des problèmes similaires. Cela a montré que le TGE peut aider les plantes à s’adapter lorsque la relation avec les mycorhizes n’est pas idéale, en particulier chez les descendants sexués.
Pourquoi c’est essential
Nos résultats soulignent la complexité des interactions entre les plantes et les mycorhizes au fil des générations et suggèrent que ces effets ne sont pas uniformes entre les différentes stratégies de replica. Le TGE plus fort que nous avons observé chez les descendants sexués suggère que ces derniers pourraient être mieux équipés pour gérer les changements de leur environnement que les clones. Cela a de grandes implications pour comprendre remark les plantes s’adaptent, survivent et évoluent : cela montre que la façon dont une plante est créée, que ce soit par le biais de graines ou de clones, et ce que ses plantes mères ont vécu, peuvent réellement façonner son avenir !