Depuis le début de la pandémie, fin 2019, le Covid-19 a fait plus de sept tens of millions de morts dans le monde. Aux États-Unis seulement, le nombre de morts est estimé à plus d’un million. Pourtant, cette tragédie dévastatrice a rapidement été reléguée au rang d’interlude désagréable du passé, avec son lot d’isolement social, de vaccination et de port du masque que les gens sont heureux de laisser derrière eux comme un cauchemar dont ils ont réussi à revenir à la normale. Cependant, ce récit est incomplet et ne rend pas seulement hommage à ceux qui sont morts prématurément du virus, mais aussi à ceux qui subissent encore les effets persistants du Covid lengthy.
Ann E. Wallace est une poète et une universitaire qui a décidé d’utiliser son dernier recueil de poèmes, Jours de grâce et de silence : chronique de la longue lutte contre le Covid (Kelsay Books, 2024) comme témoignage personnel pour enregistrer et témoigner de la pandémie alors que les récits traditionnels ont minimisé les ravages du Covid. Pourtant, même si sa assortment est un portrait personnel intime de ses luttes contre les effets du Covid lengthy, c’est aussi une célébration de sa communauté, de son esprit de solidarité pour soutenir sa lente et naissante guérison.
Les récits poétiques de Wallace sur ses expériences avec le Covid lengthy se confondent avec des flashbacks de ses problèmes de santé antérieurs. Wallace est une survivante de longue date d’un most cancers de l’ovaire ainsi qu’une patiente atteinte de sclérose en plaques. Les souvenirs de ces traumatismes de santé antérieurs apparaissent sous forme de flashbacks dans des poèmes comme « Buoyed », où elle utilise l’picture d’un coup de vent pour désigner une crise sanitaire à partir de laquelle elle s’est « frayé un chemin / vers un nouveau rivage ». « Coaching Floor » est un autre poème dans lequel elle relate les nombreuses maladies auxquelles elle a survécu.
Le quantity s’ouvre par un poème intitulé « The Porches of Strangers » (Les porches des étrangers), qui rend hommage à la ville de Wallace, Jersey Metropolis, qui a accompli des actes ordinaires de soins et de gentillesse pendant la pandémie de Covid, en offrant des repas aux résidents malades ainsi qu’aux « réfugiés sans terre ». Tout en célébrant ces moments de communauté, le poème se termine par l’picture d’un cardinal dans un poirier que Wallace a planté dans sa cour. Ce retour à la nature en tant qu’acte de guérison spirituelle et physique est un thème récurrent dans le recueil, que l’on retrouve dans des poèmes comme « For the Home of Finches » (Pour la maison des pinsons) et « Tulips » (Tulipes), entre autres.
Le retour à la nature comme acte de guérison spirituelle et physique est un thème récurrent dans la assortment.
Le recueil est structuré comme un journal intime, avec des entrées datées de mars 2020 et se terminant par des poèmes datés du printemps 2023. Alors que la réalité du virus engloutit le monde, Wallace se retrouve à devoir faire face à ses difficultés personnelles pendant la pandémie. Dans poème après poème, elle détaille l’acuité de ses symptômes et leur longue durée. Dans des poèmes comme « Airborne » et « Breathless », elle décrit son incapacité à respirer, s’effondrant sur le canapé. La crise de santé personnelle est exacerbée par le fait que sa fille traverse également la même maladie. Pourtant, la toux de sa fille, « sèche, implacable – / me rappelle / que nous ne sommes / pas encore détruits ».
Il y a une détermination d’acier à survivre, évidente dans le discours de Wallace à ses étudiants « À mes étudiants à l’époque du nouveau coronavirus », qu’elle termine par la déclaration : « et bien que vous luttiez / vous ne serez pas brisés ». Cependant, cette détermination semble être brutalement mise à l’épreuve lorsque, dans la part suivante du livre, une bouteille d’oxygène arrive chez Wallace, et qu’elle est attachée au réservoir par « cinquante pieds de tuyau vert ». La nature répétitive de la maladie et son incapacité à débarrasser son corps de celle-ci trouvent l’expression parfaite dans la villanelle « Ce virus, une villanelle ».
Dans la part « Sounds will Carry », Wallace porte son consideration sur sa relation avec son partenaire et sur la perte de la mère de celui-ci. Dans le poème « Burning », nous sommes intimement en présence de cette femme désormais réduite en cendres dans une boîte en carton. Le deuil de cette personne se poursuit dans le poème « Lilac Season ». Cependant, à partir de cette word élégiaque, le recueil s’élargit pour pleurer la perte de nombreuses vies inconnues avec une intimité surprenante. Dans « Names I Do Not Keep in mind », Wallace décrit remark elle habille une femme morte d’un sari blanc et lui peint les ongles. En accomplissant ces tâches pour les morts, Wallace commémore et humanise les nombreuses vies perdues à trigger du Covid-19, qui ont été privées de ces rituels de deuil et réduites à l’anonymat des statistiques.
Wallace commémore et humanise les nombreuses vies perdues à trigger du Covid-19, qui ont été privées de ces rituels de deuil et réduites à l’anonymat des statistiques.
Dans la dernière partie, « L’infini de l’espoir », Wallace fusionne des photographs actuelles de sa rencontre avec le Covid lengthy avec des pertes antérieures. Pourtant, le recueil ne se termine pas sur un sentiment de souffrance renouvelée, mais sur la possibilité d’espérer et de croire en la gentillesse, même de la half d’inconnus, pour enfin trouver réconfort et guérison dans ce monde. L’avant-dernier poème, « Pratique », met l’accent sur la précarité de ses filles bien-aimées qui tombent gravement malades à trigger du Covid. Dans le dernier poème, « L’infini de l’espoir », Wallace nous laisse avec l’picture d’ondes d’espoir et de gentillesse qui se développent, posant peut-être une various fragile à la dévastation à laquelle elle a été si près de succomber.
Université du Wisconsin-Stout