Le message d’aujourd’hui est extrait de Combattre le monstre du doute : combattre les peurs, trouver l’inspiration (Bancroft Press, 2025) par Amy L. Bernstein.
Qu’avons-nous ici ?
Le manifeste d’un sceptique. Un article d’affirmation. Un artiste qui dit : je te vois.
L’espoir est que vous vous voyiez, que vous réalisiez que vous n’êtes pas seul, que vous appreniez que le doute n’est pas votre murderer.
Il vous faudra un peu de vérité, un peu de braveness. Un peu de répétition aussi, parce que vous avez besoin d’entendre cela plus d’une fois. Et un brin de contradiction parce que… c’est la vie. J’en ai autant besoin que toi.
La jeune Sylvia Plath a écrit dans son journal que « le pire ennemi de la créativité est le doute de soi ». Cela semble vrai, mais je ne pense pas que ce soit vrai.
Son affirmation implique que ce n’est qu’en bannissant le doute que l’on peut effectivement être créatif et pratiquer son artwork. Il y a des moments, bien sûr, où un artiste en plein flux de créativité (désinhibition cognitive) ne despatched pas le doute lui barrer la route.
Mais en réalité, le doute est un compagnon quasi fixed de quiconque crée de l’artwork sous quelque forme que ce soit. Le doute est à la fois un carburant et un ennemi.
Ne nous engageons donc pas dans des tentatives infructueuses visant à bannir le doute, voire à le vaincre. Cherchons une coexistence productive avec cette ombre émotionnelle qui airplane à proximité, juste hors de vue, comme un fantôme.
Lions-nous d’amitié avec le fantôme.
René Descartes disait : « Je pense, donc je suis. »
C’est également vrai : « Je doute, donc je suis. »
Le doute est à la vie ce que l’eau est à la vie. Nous ne vivons pas sans non plus. Nous ne vivons pas sans un courant persistant de questions, à la fois minuscules et énormes.
Quiconque prétend ne jamais douter – ou « souffrir » d’un état de doute – ment, soit à lui-même, soit à tout le monde.
Le doute est ancré dans la situation humaine et transcende la tradition, l’époque et la géographie. Partout dans le monde, à toutes les époques, on parle du doute et des crises de foi qu’il engendre.
Le doute est avec nous/en nous/nous.
Douter n’est pas un échec. Douter ne réussit pas. Douter ne consiste pas à avancer ou à prendre du retard ; l’arrêt ou le démarrage.
Le doute existe dans cet espace liminal où chaque facet de la création artistique est une nuance d’effort – un embryon de création.
Le doute peut ressembler à du carburant pour fusée ou à une disaster, mais imaginez que ce ne soit ni l’un ni l’autre.
Laissez de la place au doute sans imposer d’étiquettes. Jugement réservé : sur vous-même, sur votre artwork en cours, sur ce qu’il y a dans votre tête/predominant/cœur. Le doute surgit au cours des nombreuses phases où l’artwork devient artwork.
Qu’il en soit ainsi. Laissez-le tranquille. Continuez à travailler.
Chaque acte de création est aussi un acte de doute.
On ne peut pas « faire » sans se poser des questions. Vous ne pouvez pas vous poser des questions sans vous poser de questions. Vous ne pouvez pas remettre en query – profondément – sans vous exposer à l’inconnu. Être exposé conduit à se sentir vulnérable. Se sentir vulnérable vous laisse exposé à l’incertitude. L’incertitude est une proche cousine du doute : un état dans lequel la vérité et la clarté scintillent comme des fantômes.
Tant de choses que vous ne savez pas, que vous ne pouvez pas cerner. Je ne peux pas montrer du doigt et dire : Oui ! Que!
Lorsque vous créez, vous douterez : accepter cela est votre cadeau à vous-même.
Notice de Jeanne : Vous appréciez ça ? Alors considérez Combattre le monstre du doute : combattre les peurs, trouver l’inspiration (Bancroft Press, 2025) par Amy L. Bernstein.