
Une étude à lengthy terme sur les lémuriens souris menée par Vallejo-Vargas et al. (2025) à Madagascar montre que les forêts protégées améliorent considérablement la survie par rapport aux habitats dégradés. Leur article, intitulé « Effets des stratégies de gestion sur la probabilité de survie d’une petite inhabitants restante de lémuriens souris », contraste cela avec les individus transférés, qui s’en sortent bien plus mal, soulignant la valeur des zones protégées et la nécessité de faire preuve de prudence dans les transferts de conservation.
Résumé : De multiples stratégies de gestion ont été mises en place à Madagascar pour ralentir la perte de biodiversité, mais les preuves de leur efficacité restent rares. À l’aide d’un ensemble de données de surveillance à lengthy terme et d’un modèle de capture-marquage-recapture personnalisé, nous avons évalué l’effet d’une zone protégée et des translocations sur la survie des lémuriens souris Microcebus murinus dans les forêts littorales du sud-est de Madagascar. Nous avons constaté que les lémuriens souris femelles avaient une survie apparente globalement plus élevée que les mâles, que les probabilités de survie annuelles étaient plus élevées pour les deux sexes dans les fragments de forêt protégées que dans celles dégradées, et que la survie des individus transférés était en moyenne 66 % inférieure à celle des résidents. Nous avons également mis en évidence un effet positif de la température mensuelle sur la survie des femelles dans les fragments protégés, mais n’avons trouvé aucune tendance temporelle dans la survie. Cette étude confirme l’significance des zones protégées en tant qu’outil de conservation et appelle à une planification minutieuse des efforts de translocation pour la conservation des espèces de primates à courte durée de vie.
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