
Nous sommes heureux d’accueillir le Dr Melánie Roy, de Toulouse, en France, au comité de rédaction d’Oikos. Pour en savoir plus sur elle, lisez notre interview ci-dessous!
Web site internet: https://www.cima.fcen.uba.ar/~melanie.roy/cv_melanie.roy_english.pdf
Quel est votre principal objectif de recherche en ce second?
J’étudie la diversité fongique, sa sensibilité au changement mondial, mais aussi sa contribution à la résilience des écosystèmes. J’ai construit mon experience sur les écosystèmes forestiers où les champignons ectomycorhiziens forment des symbioses clés avec des racines d’arbres, en particulier dans les forêts boréales, dans les forêts tempérées et dans certaines personnes néotropicales particulières. J’ai récemment commencé à remettre en query le rôle de la diversité fongique au niveau du paysage, pour intégrer à la fois la diversité fongique dans les écosystèmes forestiers mais aussi leur dispersion dans les habitats environnants, comme les agrosystèmes.
Pouvez-vous décrire votre carrière de recherche? Où, quoi, quand?
Oh! Une histoire de voyage! J’ai commencé en tant que biologistes moléculaires à Ens Lyon en France, mais prêt à travailler sur les écosystèmes forestiers depuis mon enfance au Canada. Mon doctorat en écologie et en évolution était déjà sur des symbioses et j’ai continué à travailler sur des champignons depuis, en explorant leur diversité dans des écosystèmes forestiers uniques dans le monde. J’enseigne l’écologie et l’évolution des symbioses fongiques à l’Université de Toulouse depuis 2010. En 2021, j’ai commencé ma place réelle au laboratoire de recherche worldwide sur l’étude du climat et ses impacts en Argentine, impliquant les CNR français et l’IRD, l’étude TI non seulement la diversité fongique en Amérique du Sud mais aussi leur lien avec la résilience climatique. Depuis 2017, je suis également professeur auxiliaire à l’Université du Québec à Abitibi Temiscamingue (Canada), au milieu d’un hotspot de biodiversité majeur pour les champignons ectomycorhizaux.
Remark se fait-il que vous deveniez un scientifique en écologie?
Grâce à mon intérêt pour les forêts, la botanique, la mycologie, j’ai rencontré des collègues grands et inspirants – j’ai décidé de suivre cette voie mais aussi de transmettre en enseignant, en communiquant sur la science et en dessinant pour partager les liens que nous construisons avec nos paysages et notre biodiversité. Ma formation en biologie moléculaire est logique aujourd’hui, grâce à l’utilisation de l’EDNA, et je suis heureux de montrer qu’une carrière itinérante, se déplace entre les disciplines, peut conduire à une science interdisciplinaire et transdisciplinaire. Je dois reconnaître que le domaine est central dans ma ardour pour la science, et l’organisation et la manipulation de la campagne sur le terrain, au Canada, en Argentine, dans les forêts sub-antarctiques ou tropicales est toujours une grande aventure humaine et scientifique. Enfin, la formation mais aussi l’inspiration des étudiants fait partie de ma motivation pour la science, et je suis heureux de contribuer à partager les connaissances et le savoir-faire sur la mycologie en France et à l’étranger, aux jeunes scientifiques prometteurs.
Que faites-vous lorsque vous ne travaillez pas?
Dessiner et marcher avec des amis à l’extérieur! Je suis toujours curieux des choses simples, d’statement des plantes, de découvrir un paysage géologique en Argentine, de goûter du vin et de leur terroir, d’apprendre de nouvelles langues, et j’aime partager ces expériences avec quelques croquis et couleurs. Voici un dessin réalisé à São Paulo – Visiter l’équipe des Guimaraes de Paulo par exemple!
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