Fredrick Ssali, Robert Baluku, Gilbert Drileyo et Moses Muhumuza racontent leur expérience d’enquête la plante à fleurs envahissante Lantana camara et son affect sur les espèces indigènes communes dans l’ouest de l’Ouganda.
Des chercheurs de l’Institut ougandais de recherche et de formation sur la faune sauvage (UWRTI) se sont associés à des scientifiques de deux universités ougandaises et ont exploré les associations entre Lantana camara et des espèces indigènes communes dans le parc nationwide Queen Elizabeth, dans l’ouest de l’Ouganda. Lantana camara est une plante à fleurs, une angiosperme, qui appartient à la famille des Verbénacées. C’est une espèce dont la gestion est préoccupante, une espèce envahissante introduite. Il est localement abondant, présent sur 66 km2 du parc. Cette espèce envahissante est difficile à éradiquer, automotive elle fleurit et fructifie tout au lengthy de l’année et est facilement dispersée par de nombreuses espèces d’oiseaux indigènes. Il se reproduit également par voie végétative et possède une banque de graines persistante. L’envahisseur peut être maîtrisé en intégrant diverses strategies mécaniques, biologiques, chimiques et de gestion des terres dans les pratiques de conservation. Par exemple, les gens peuvent récolter la plante régulièrement jusqu’à ce qu’elle soit éliminée.
Collecte de données
Nous avons entrepris d’explorer les associations entre L. camara et des espèces indigènes communes. Nous voulions savoir : (1) si la composition floristique varie entre L. camara zones envahies et non envahies et (2) quels grands herbivores se nourrissent dans les zones avec L. camara. Ces connaissances sont importantes pour une meilleure gestion des invasions biologiques. Le travail sur le terrain a été à la fois intensif et passionnant, l’équipe passant de longues heures à marcher à travers une végétation épaisse alors que nous nous déplacions de parcelle en parcelle. Nous nous sommes souvent rapprochés des mégaherbivores (c’est-à-dire les éléphants et les buffles).
Résultats
Nous avons constaté de grandes différences entre les websites envahis et non envahis. Il est particulièrement préoccupant de constater que certaines espèces appétissantes étaient pratiquement absentes des zones envahies et de craindre que L. camara pourrait se propager à davantage de zones du parc. Nos données ont également révélé que les grands herbivores étaient absents dans plusieurs parcelles des zones envahies. L’évitement des zones envahies était principalement manifesté par le kob ougandais, qui utilisait fréquemment des zones sans Lantana. Si les grands herbivores continuent d’éviter ces zones, L. camara l’invasion va probablement s’aggraver en raison de la réduction des opportunités de recolonisation par les espèces adaptées aux herbivores. Il est intéressant de noter que les espèces les mieux classées présentes dans les zones envahies étaient également communes dans les zones non envahies. Les gestionnaires du parc pourraient les utiliser comme sources de semences pour favoriser un rétablissement rapide.
De plus, d’importantes espèces végétales envahissantes sont connues pour être présentes dans ou à proximité de nos parcelles d’inventaire. Dans notre ensemble de données, près d’un taxon enregistré sur dix était une espèce exotique et deux d’entre elles étaient plus fréquentes dans les zones envahies que dans les zones non envahies. Cela souligne la nécessité d’interventions de restauration visant à contrôler un massive éventail d’envahisseurs susceptibles d’apparaître après l’éradication ou le déclin de la inhabitants. Lantana. Cette étude fait partie d’un programme de surveillance de la végétation à lengthy terme qui vise à étudier les différentes strategies, méthodes et approches permettant d’éradiquer les espèces végétales envahissantes du parc.
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