Beaucoup de conseils et de contenus sur le développement personnel semblent vides de sens. Et il y a une raison à cela. Ils proposent souvent des routines et des habitudes à pratiquer, mais n’offrent pas de raison solide et globale de les mettre en pratique.
C’est pourquoi les conseils d’amélioration personnelle des Pères fondateurs sont particulièrement convaincants. Bien qu’ils aient été des hommes imparfaits, ils avaient une raison claire de s’efforcer de devenir meilleurs qu’ils ne l’étaient. Pour les Pères fondateurs, la vie était une quête du bonheur, et ils associaient le bonheur à l’excellence et à la vertu – un état qui ne consistait pas à se sentir bien, mais à être bon. Les Pères fondateurs recherchaient le bonheur non seulement pour le bénéfice personnel qu’il procurait en termes de satisfaction et de tranquillité, mais aussi pour la façon dont l’atteinte de la vertu profiterait à la société dans son ensemble ; ils croyaient que l’autonomie politique nécessitait l’autonomie personnelle.
Aujourd’hui, dans l’émission, Jeffrey Rosen, professeur de droit, président du Nationwide Structure Heart et auteur de La poursuite du bonheurpartage le livre que les fondateurs ont lu et qui a particulièrement influencé leur idée du bonheur en tant que vertu et maîtrise de soi. Nous parlons des horaires et des routines que les fondateurs ont suivis, des pratiques d’introspection qu’ils ont mises en œuvre pour améliorer leur caractère et de la façon dont ils ont travaillé sur leurs défauts, convaincus que, même si la perfection morale était en fin de compte un objectif unattainable à atteindre, c’était néanmoins quelque selected qui valait la peine d’être atteint.